top of page

Compositeur de la semaine (13/01/25) - Eugen D'Albert

Dernière mise à jour : 4 mai

Biographie


Eugen D'Albert, Berlin Photo
Eugen D'Albert, Berlin Photo

Eugen D'Albert (1864-1932), né à Charing Cross, Glasgow, occupe une place très unique dans le patrimoine musical de l'Écosse. Bien qu'il soit né en Écosse et qu'il ait passé la plupart de sa jeunesse en Grande-Bretagne, il s'est toujours considéré allemand. Souvent à AME on aborde le problème de l’invisibilité que l'Écosse subi sur l'échelle mondiale quant à sa contribution musicale, et ici, dans le cas d'Eugen D'Albert, on voit un musicien tout à fait écossais, mais qui n'a malheureusement pas été associé à l'Écosse globalement.

 

D’Albert étudiait d’abord la musique sous son père Charles Louis Napoléon D’Albert, qui était danseur, pianiste et arrangeur au King’s Theatre et à Covent Garden, Londres. À l’âge de 10 ans, Eugen est entré au Royal College of Music, Londres, où il étudiait le piano avec Ernst Pauer et la théorie avec John Stainer, Ebenezer Prout, et Arthur Sullivan. Pendant ses études à Londres, D’Albert s’est fait un nom : il a rencontré un sucés important en tant que pianiste bravura et a même été invité par la reine Victoria de jouer avec le Duc d’Édimbourg (qui était lui-même violoniste).

 

Après ses études à Londres, D’Albert il a déménagé à Vienne, Autriche en fin de 1881, où il a reçu la bourse Mendelssohn pour ses talents.  Malgré son obtention de cette bourse prestigieuses, D’Albert souhaitait quand même focaliser sur le piano, et il inventait de nombreux prétextes à la commission pour ne pas réaliser les compositions attendues. À Vienne, D’Albert a rencontré Liszt, qui l’a beaucoup inspiré : et il est devenu clair après l’arrivée de D’Albert à Weimar que le peu de temps passé par D’Albert en Autriche et en Allemagne a commencé à retirer D’Albert de ses racines écossais et britanniques quand il a écrit une lettre à un journal allemand en 1884 dénigrant la vie et la météo britannique.

 

D’Albert était un compositeur formidable. Pianiste de conviction, bien de ses œuvres étaient écrits par le piano : soit des sonates ou des concertos. Il a aussi écrit 21 opéras et tournait extensivement, par exemple aux États-Unis en 1904 et 1905. Alors qu’il fournissait des efforts de travailler strictement dedans le cadre de la tradition allemande, The Times ne pouvait pas négliger que son style possède quand même une « fragrance curieusement anglaise ». Il faut dire que j’ai également constaté cette sensibilité britannique dans sa musique : par exemple, pour moi son Concerto pour piano n° 1 en si mineur évoque irrésistiblement la grandeur et l’élégance des rues londoniennes ou édimbourgeoise.

 

Malgré sa volonté de devenir compositeur allemand et de se débarrasser de son patrimoine écossais, sa fille a remarqué qu’il ne s’est jamais entièrement senti chez lui en Allemagne. Elle a écrit que « il est devenu compositeur allemand parce que l'Allemagne était le centre de la musique à l'époque, mais il n'y a jamais eu de résidence permanente. Il avait de nombreuses réticences à l'égard de l'Allemagne. » Ainsi, on rencontre en D’Albert non seulement un compositeur doué et un pianiste virtuose, mais on rencontre également la triste histoire de l’Écosse qui rate une occasion de se faire reconnaître à nouveau sur la mappemonde pour sa richesse musicale.



Œuvres renommés









Sources et lectures supplémentaires



Yorumlar


bottom of page