Bière et musique, à l'écossaise (mais en plein cœur de Paris)
- Luke Horsey
- 29 mars
- 2 min de lecture


Sous une arche sombre, à côté de la Seine et de la Basilique Notre-Dame dans le 6ème arrondissement mystique de Paris, se situe un diamant celte caché : The Highlander, l'un des deux pubs écossais à Paris.
Rares sont les accents celtes à Paris, malgré sa population anglophone immense cet open-mic, l'offre musicale du Highlander, qui a lieu tous les mercredis soir à partir de 21h, semble avoir un pouvoir jamais vu pour rassembler les Celtes qui me rappelaient les vifs pubs de Glasgow. La fin de mon année à l'étranger en pleine vue, et les côtes de la Calédonie m'appellant à nouveau, j'ai décidé de tenter l'occasion de passer une soirée musicale à l'écossaise ici au Highlander.
J'ai assisté à l'open-mic mercredi dernier avec une autre pote anglaise en échange, Ruby : une étudiante londonienne en licence de Français et Allemand à l'Université d'Oxford, et en stage à Paris, qui n'était jamais allée à Glasgow. Pourtant, bien qu'on soit au cœur de Paris, la belle Seine s'éloignant à côté de nous, j'avais bel et bien l'impression de lui offrir l'expérience de sortir le week-end au centre-ville de Glasgow avec la foule animée qui nous a confrontés à l'entrée.

Je ne m'attendais jamais à avoir de la difficulté à me faire servir dans un pub écossaiseune soirée de semaine. Mais plein de coupsde coudes se donnaient au long du bar lorsque le pub s'est mis à se remplir en anticipation de 21h, le début de l'open mic. Après avoir réussi à obtenir une pinte de blonde, Ruby et moi nous sommes installées au sous sol pour chercher une place pour regarder le spectacle devant l'énorme drapeau écossais. Bien sûr, il ne restait plus de places assises du tout !
La setlist était bien variée, avec un beau mélange de musiciens amateurs et professionnels. Peu importe leur niveau d'expérience : que ce fût leur première ou millième fois à jouer devant du monde, il ne manquait aucune passion d'aucun artiste. Les chansons se chantaient en anglais et en français, et chaque chanson avait une histoire et une flamme. J'ai été particulièrement marqué par l'histoire d'un bonhomme qui avait perdu un ami proche juste deux jours avant, qui a chanté Tears in Heaven d'Eric Clapton en son souvenir. L'audience l'a rejoint, des accents de partout chantant les paroles touchantes du refrain.
Donc, si ça vous tente de rendre visite au Highlander, soit pour l'open-mic le mercredi soir ou pour un verre de fin de semaine "à l'écossaise", vous pourrez le trouver à 8 Rue de Nevers, 75006 Paris !
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